Il n'y a pas lieu d'être effrayé, ni de s'en étonner. Le moment est venu et vous le savez bien.
Il faudra maintenant se rappeler de toutes les lectures, les formules secrètes et les calculs impossibles. Il faudra accepter la solitude et parfois le désarroi. Comme si la terre avait glissé toute entière derrière le monde ...
Et les constellations qui maintenant apparaissent ne sont déjà plus les mêmes, ne représentent plus rien dans les registres du connu. Et ne mènent même plus du nord au sud.
Il faut maintenant monter aux terrasses hautes pour pouvoir descendre en soi-même. Sans compagnon et sans consolation. Les animaux aimés sont tous partis en éclaireurs. Il s'agit maintenant de comprendre de quoi il retourne. Scruter le fond des nuages pour en apprendre plus et peut-être saisir deux, trois mots d'un langage étonnant.
Ne pas reculer, ne pas redescendre les marches et fixer l'horizon sans se lasser, l'horizon intérieur où défilent des merveilles.
Subjugués par la recrudescence des pseudo catastrophes, nous avions pris cela pour des avertissements. En fait, il s'agissait d'un nouveau langage, un langage inventé et imposé. Comme dans un rêve, mais le rêve est inscrit dans le jour et le jour est maintenant commencé.
Ainsi nuit et jour, nous veillons aux fenêtres des tours et nous interprétons les gestes d'une langue hier encore inconnue, mais qui nous devient de plus en plus familière à mesure que notre intuition s'affine. Vaincre le vertige et libérer le pouvoir mental de ses assignations, telle est à présent notre infaillible méthode.
Illustration
M.C. Escher
Il faut maintenant monter aux terrasses hautes pour pouvoir descendre en soi-même. Sans compagnon et sans consolation. Les animaux aimés sont tous partis en éclaireurs. Il s'agit maintenant de comprendre de quoi il retourne. Scruter le fond des nuages pour en apprendre plus et peut-être saisir deux, trois mots d'un langage étonnant.
Ne pas reculer, ne pas redescendre les marches et fixer l'horizon sans se lasser, l'horizon intérieur où défilent des merveilles.
Subjugués par la recrudescence des pseudo catastrophes, nous avions pris cela pour des avertissements. En fait, il s'agissait d'un nouveau langage, un langage inventé et imposé. Comme dans un rêve, mais le rêve est inscrit dans le jour et le jour est maintenant commencé.
Ainsi nuit et jour, nous veillons aux fenêtres des tours et nous interprétons les gestes d'une langue hier encore inconnue, mais qui nous devient de plus en plus familière à mesure que notre intuition s'affine. Vaincre le vertige et libérer le pouvoir mental de ses assignations, telle est à présent notre infaillible méthode.
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M.C. Escher
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