En septembre, la mission prioritaire est de reprendre ses esprits après les langueurs de l'été. Et d'emblée on sent que c'est une entreprise périlleuse, voire impossible...
Il y a en effet tant de nouvelles données à intégrer que le tête nous tourne déjà. En premier lieu le climat lui-même qui devient à l'automne un facteur de risque imprévisible : à cette saison il convient en effet de se vêtir à bon escient si l'on veut éviter, sinon l'embarras d'un rhume précoce, du moins l'inconfort d'un vêtement peu approprié à une météo fluctuante.
Exploration donc des fonds de placard, à la redécouverte de pulls et de petites laines qu'on pensait déjà avoir oubliés. Pour s'apercevoir avec désillusion que rien ne convient vraiment à cette période aux contours instables...
Mais tout ceci n'est que broutilles quand on songe aux dossiers lourds qui restent en suspens, des affaires urgentes qu'on avait soigneusement mis de côté, espérant peut-être que le calme plat de l'été allait finalement déteindre sur elles. Ce genre d'habitudes se prend facilement vers le début du mois de juillet, quand on voit les caravanes de touristes partir vers le sud.
Toutefois ce n'est pas seulement à la couleur des arbres que l'on devine le retour de l'automne mais aussi à tous ces petits réglages, ces changements qu'il conviendra d'opérer dans nos vies alors même que nous sommes déjà surmenés avant même d'être entrés dans le vif du sujet.
Sans compter les pseudo nouveautés qui s'efforceront d'attiser notre intérêt et les diverses gesticulations administratives qu'il nous faudra entreprendre tôt ou tard pour réintégrer le statut de citoyen conscient de ses devoirs.
Encore quelques semaines pour osciller entre la lumière et le brouillard, l'été et l'hiver : sachons reconnaître que sur le plan philosophique c'est une opportunité fantastique que n'ont pas ceux qui vivent en zone tropicale, où il n'existe que deux saisons : l'hiver et l'été.
Consolons-nous donc et soyons heureux de vivre l'éternel désordre des changements de saison...
Toutefois ce n'est pas seulement à la couleur des arbres que l'on devine le retour de l'automne mais aussi à tous ces petits réglages, ces changements qu'il conviendra d'opérer dans nos vies alors même que nous sommes déjà surmenés avant même d'être entrés dans le vif du sujet.
Sans compter les pseudo nouveautés qui s'efforceront d'attiser notre intérêt et les diverses gesticulations administratives qu'il nous faudra entreprendre tôt ou tard pour réintégrer le statut de citoyen conscient de ses devoirs.
Encore quelques semaines pour osciller entre la lumière et le brouillard, l'été et l'hiver : sachons reconnaître que sur le plan philosophique c'est une opportunité fantastique que n'ont pas ceux qui vivent en zone tropicale, où il n'existe que deux saisons : l'hiver et l'été.
Consolons-nous donc et soyons heureux de vivre l'éternel désordre des changements de saison...