En effet, en dépit des prises de parole épisodiques que les autorités politiques ainsi que les pseudo-éminences culturelles se plaisent à distribuer au gré de leurs intérêts particuliers et bien souvent contradictoires, il règne pourtant un curieux flou artistique sur des incidents qui gagneraient au contraire à leur mise sur la place publique.
Le décryptage en est rendu d'autant plus malaisé pour le simple citoyen que ces enjeux sociétaux relèvent de domaines généralement assez vagues et mal définis, s'agissant principalement de psychologie appliquée et de sociologie.
Et comme si cela ne suffisait pas pour perturber la quiétude estivale, on apprend qu'en cette période de vacances les trains ne circulent en France qu'à cinquante pour cent en raison de pannes de courant dont on ne connaît pas encore la cause… Bref, tous ces embarras concourent méchamment à perturber cette période pourtant idéalement située dans le grand vague, quelque part entre juillet et août.
L'honnêteté oblige néanmoins à reconnaître que pour compenser ces petits tracas domestiques, il nous fût donné d'assister à un spectacle d'une grande intensité poétique qui ne se reproduira pas avant un siècle. Pourtant même les nuages semblaient s'être mis de la partie pour nous empêcher d'admirer cette éclipse de lune séculaire.
La Lune au plus près de la Terre et pleine de son éclat pourpre.