19 août 2014

Séquence de la joie pure

Rien de spécial. Ce matin le ciel est voilé, il fait beaucoup trop frais pour un mois d'août.
 
Temps maussade et ruminations courantes. Assumer les habituels petits tracas physiologiques du réveil : uriner, déféquer, cracher, se moucher.. Et encore un café noir dans ma tasse à thé japonaise. Choses à faire qu'on repousse toujours au surlendemain puisqu'on se sent immortel.
 
Sans raison précise en cet instant naît la joie, joie profonde. Et cet instant dure. Se poursuit en tant que revenir de l'instant aussi bien qu'en tant que souvenir de l'instant qui revient. Joie pure de l'instant qui ne finit pas.
Deux heures plus tard, cette joie n'a toujours pas cessé. Ce ne sont pourtant pas les motifs de mauvaise humeur qui manquent, il y a toujours un petit bug quelque part pour nous casser  l'ambiance. Et pourtant la joie dure.
 
C'est donc une joie de nature métaphysique, qui n'est pas fondée sur des critères fluctuants ni sur des événements spécifiques. Une joie qu'on doit pouvoir aisément retrouver puisqu'elle s'installe pour toujours. Une fois qu'on a appris à nager, on saura toujours nager.
 
Ainsi donc,  joie parfaite à tous les êtres ...
 
 

 

 



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