La vérité réside dans les détails dit le proverbe et ce n'est pas pour rien que les bavards ont toujours là matière à produire du verbe...
L'esprit de synthèse et l'habitude de la lecture rapide nous conduisent en général à survoler les textes sans trop nous y arrêter, en nous promettant parfois d'y revenir mais sans jamais en avoir le temps. Et pourtant c'est généralement dans le creux de la vague que l'on trouve des réponses à des questions non formulées ou de précieuses informations que l'on cherchait sans en être vraiment conscient.
Toutefois si dans la vie courante il est facile de noter certains détails au passage, comme en coup de vent, il sera plus délicat de s'arrêter un moment pour réfléchir sur l'éventuelle récolte d'informations intéressantes. Car il serait dommage de laisser passer un filon rare par distraction ou nonchalance et plus souvent encore pour satisfaire à une précipitation parfaitement inutile.
Or, nous l'avons tous expérimenté un jour ou l'autre, c'est bien en prenant le temps de nous attarder sur un détail ou de suivre au flair un lien de référence que l'on tombe parfois sur des trésors cachés.
Les rides, les creux, les aspérités recèlent parfois des univers dissimulés, des cosmogonies à découvrir mais dont notre insatiable fuite en avant risque de nous empêcher de prendre conscience. Et bien sachons-le, le bonheur est parfois dans les failles.
Les rides, les creux, les aspérités recèlent parfois des univers dissimulés, des cosmogonies à découvrir mais dont notre insatiable fuite en avant risque de nous empêcher de prendre conscience. Et bien sachons-le, le bonheur est parfois dans les failles.
A cet égard, le symbole de l'éventail est très éloquent : ouvert, semi-ouvert, fermé. Dans cette représentation élégante de la réalité il y a le creux et la crête, le dissimulé et l'apparent. C'est là le terrain de jeu de la conscience et c'est en jouant de l'un que l'on découvre l'autre et vice-versa.
Et encore devrait-on questionner la possibilité que ce soit la conscience elle-même qui génère ces pliures dans l'éventail, comme un ordinateur qui composerait des algorithmes à seule fin de les résoudre...
Et encore devrait-on questionner la possibilité que ce soit la conscience elle-même qui génère ces pliures dans l'éventail, comme un ordinateur qui composerait des algorithmes à seule fin de les résoudre...
1 commentaire:
Merci pour votre message.
Et comme à votre habitude, c'est un message de magicien...
Enregistrer un commentaire