L'été est souvent une longue plage de silence, entrecoupée par des fêtes aussi bruyantes qu'éphémères. Lorsqu'elles sont finies, l'horizon s'étire à l'infini et l'on finit par souhaiter que quelque chose, un évènement quelconque survienne dans cet éternel no man's land...
Mais c'est alors qu'on a l'impression de n'être qu'une simple mouche patinant sur une vitre, que l'on pourrait le mieux mettre à profit ce passage à vide pour comprendre ce que représente pour nous le privilège de la pensée. De la pensée qui sélectionne et qui choisit. De la pensée qui comprend ou qui ne comprend pas. De la pensée qui erre et qui se trompe.
J'ai en effet beaucoup de respect, de l'admiration même pour ces moines bouddhistes qui ont fait le vœu de consacrer leur vie à l'étude de la pensée et de ses puissantes facultés. Pour ce faire, il s'asseyent en tailleur tous les matins jusqu'au soir, silencieux et les yeux mis-clos. En apparence ils ne font rien du tout, seule leur pensée se meut...
Ils nous enseignent en tous cas que la liberté, avant de pouvoir s'exercer dans l'action doit être construite dans notre propre for intérieur. La liberté est d'abord une attitude mentale qui se forge et se développe au fil du temps.
Ils nous enseignent en tous cas que la liberté, avant de pouvoir s'exercer dans l'action doit être construite dans notre propre for intérieur. La liberté est d'abord une attitude mentale qui se forge et se développe au fil du temps.
"Sans différences dans l'esprit, pas de différences dans la Réalité; sans élaborations dans l'esprit, pas d'élaborations dans la Réalité, car toutes les facettes de la Réalité sont des métamorphoses commandées par l'esprit."
Houang-po
Maître Tch'an du IXe siècle.
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