22 septembre 2015

Considérations métaphysiques




On nous dit dans les oreillettes que le temps imparti se raréfie et que notre espace vital se rétrécit à vue d'œil...  on nous répète aussi que le lien social global passe par l'abandon des identités particulières ainsi que des traditions culturelles spécifiques. Ceci est évidemment un point de vue qui peut être défendu par un bon avocat pour le compte de quelque multinationale agressive.
 
Partant d'un point de vue philosophique ce genre de boniment ne trouve guère de prises pour s'accrocher. Car il consiste tout juste à dépouiller les esprits crédules de leurs derniers repères pour mieux les égarer et par la suite, les dominer.

En réalité et quand on y regarde de plus près, sur le plan métaphysique tout est calme et serein dans la plus extraordinaire diversité. Tout coule d'un plan à l'autre, d'une dimension à une autre, sans faire de vagues. Il suffit de s'asseoir et de réfléchir objectivement à ce qu'est notre situation dans ce monde, nous qui avons le privilège inouï de pouvoir jongler avec les galaxies, d'avoir accès à plusieurs dimensions, de pouvoir les comparer et les visiter une à une au gré de notre fantaisie. D'un bord à l'autre du monde nous pouvons voyager par la pensée, prédire aussi bien que réactiver d'anciennes thématiques. De même revisiter ou inventorier d'antiques civilisations et si cela ne suffisait pas, on peut toujours en inventer d'autres ici ou ailleurs dans l'univers. Ne dîtes jamais que ça n'existe pas, la science-fiction l'a déjà fait !

Par ailleurs, le monde n'est pas aussi fini qu'on veut bien nous le raconter. De fait il n'a jamais eu de limites ni de frontières, tout phénomène est extensible. Il suffit d'appréhender les mécanismes de la métamorphose quantique pour comprendre ce que la liberté veut dire...




Illustration :

Roger Dean






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